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L'équipe iGEM Toulouse

Depuis 2013

La plus grande compétition international étudiante en biologie de synthèse

Qu'est-ce que iGEM

Organisée par le MIT (Massachusetts Institut of Technology), la compétition iGEM (International Genetically Engineered Machine) réunit depuis 2004 des équipes d’étudiants venant d’universités du monde entier pour inventer des systèmes biologiques innovants.

iGEM s’est rapidement imposée comme un moyen ouvert, ludique et remarquablement efficace pour susciter chez les meilleurs étudiants biologistes, chimistes, informaticiens, physiciens ou ingénieurs, des vocations de chercheurs et d’entrepreneurs.

En stimulant l’esprit d’équipe mais surtout l’inventivité des étudiants, la compétition iGEM a suscité un foisonnement d’idées ambitieuses dont certaines ont donné lieu à des publications dans les plus grandes revues scientifiques mondiales comme Nature.

Enfin, en catalysant l’émergence de la biologie synthétique, iGEM participe à une véritable révolution dans la manière de pratiquer la biologie et dont de nombreux spécialistes anticipent des retombées industrielles très significatives.

Crée en 2013

TBI et l'équipe iGEM Toulouse

La première équipe iGEM Toulouse a été créée en 2013 à l’initiative de quelques chercheurs du laboratoire. Cette année là, sur les 234 équipes internationales, seulement 6 équipes françaises apparaissent.

Très vite un véritable engouement pour cette compétition se développement au sein de TBI et parmi la communauté étudiante INSA. Un esprit d’équipe qui se développe : les étudiants de l’INSA sont rejoints par des étudiants de master de l’UT3 -Paul Sabatier. Puis d’autres laboratoires toulousains intègrent la compétition en encadrants ces étudiants comme l’IPBS (Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale, le CBI (Centre de Biologie Intégrative) et du LRSV (Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales).

En 2021, l’équipe arrive sur la première marche de la compétition avec son projet ELIXIO. C’est la toute première fois qu’une équipe française remporte la compétition dans la catégorie phare des moins de 23 ans.

L’équipe toulousaine, championne du monde de biologie synthétique en 2021.

Contactez l'équipe

iGEM Toulouse 2024

BIOMOON

Rendre l’agriculture possible sur la Lune grâce à une bactérie qui stimule la croissance des plantes. La bactérie Pseudomonas fluorescens est au cœur du projet puisqu’elle est naturellement bénéfique au développement et à la santé des plantes, en rendant certains nutriments plus accessibles par exemple. Les étudiants de l’équipe BioMoon ont eu l’idée d’améliorer cette bactérie pour en faire un véritable biostimulant.

L’équipe a remporté la médaille d’or ainsi que le prix du meilleur projet spatial, le prix de la meilleure brique composite, et ont été nominés pour les prix du meilleur modèle, meilleure démarche entrepreneuriale et meilleur site internet. L’équipe finis troisième du concours dans la catégorie overgrad, faisant de cette édition 2024 une des meilleures que l’équipe iGEM Toulouse INSA-UPS ait connue ! 

biomoon igem
Igem 2023 Calipso

iGEM Toulouse 2023

CALIPSO

Le cancer est responsable d’une mort sur six, ce qui en fait la seconde cause de mortalité dans le monde. Face à ce constat, les étudiants ont voulu développer une stratégie thérapeutique innovante basée sur l’utilisation de liposomes*.

Ainsi est né le projet CALIPSO, pour Cell-targeting Advanced LIPosomes for Selective Oncotherapy. Le système CALIPSO repose sur l’utilisation de liposomes pour détruire les cellules cancéreuses de manière plus spécifique et ciblée. Il a pour but d’améliorer les traitements existants en les rendant moins invasifs et de limiter au maximum les effets secondaires de la chimiothérapie.

Cette année, l’équipe composée de 8 étudiant.e.s INSA, a remporté une médaille d’or et 4 nominations dans les catégories Best Therapeutics Project, Best Measurement, Best Model, Best Presentation.

iGEM Toulouse 2022

DAISY

Objectif : développer une technique de détection des allergies à haut débit ! Les allergies touchent 25 à 30 % des personnes dans les pays développés et ce chiffre est en augmentation chaque année. Face à ce constat, et inspirés par l’un d’entre eux souffrant de multiples allergies, huit étudiantes et étudiants de l’INSA Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier ont décidé de monter une équipe afin de proposer une nouvelle méthode de détection et de traitement des allergies. Ils sont encadrés par des chercheurs et des doctorants venant du Toulouse Biotechnology Institute et du Centre de Biologie Intégrative (CBI – CNRS – UT3 Paul Sabatier).

daisy
equipe igem 2022

iGEM Toulouse 2021

Elixio

L’équipe iGEM Toulouse 2021 est composée de 6 étudiants de l’INSA Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier et est encadrée par des chercheurs et des doctorants venant du TBI (Toulouse Biotechnology Institute), du CBI (Centre de Biologie Intégrative) et du LRSV (Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales).

Les étudiants se sont particulièrement intéressés à la fleur emblématique toulousaine : la violette. Cette fleur est une fleur dite muette, car sa fragrance ne peut être extraite à partir de la fleur et est donc actuellement produite de façon pétrochimique. Le souhait de l’équipe est donc d’arriver à reproduire cette fragrance par un procédé biotechnologique respectueux de l’environnement.

A l’issue de la compétition, l‘équipe a réalisé l’exploit de se hisser à la première place du podium, succédant à Vilnius (Lituanie) en 2020 et NCKU-Tainan (Taïwan) en 2019. C’est la toute première fois qu’une équipe française remporte la compétition dans la catégorie phare des moins de 23 ans.

iGEM Toulouse 2020

iGEMINI

Pour l’édition 2020 l’équipe était composée de 3 étudiants de l’Université Toulouse 3  et 5 étudiants de l’INSA Toulouse .

Leur objectif ? Produire des levures nutritives à destination des astronautes en mission dans l’espace.

Ainsi, le projet iGEMINI s’est hissé à la 2e place du podium !

igem 2018

iGEM Toulouse 2018

Cerberus

Pour la sixième année consécutive à la compétition internationale iGEM (international Genetically Engineered Machine), l’équipe IGEM Toulouse 2018 revient encore les bras chargés de médailles avec le projet CERBERUS : 

  • Médaille : pour la sixième fois en 6 participations, l’équipe IGEM 2018 a obtenu la Médaille d’Or de la compétition, récompensant les projets les plus complets (expérimentalement comme socialement). Un tiers des équipes participantes l’a obtenue cette année.
  • Nomination : les nominations récompensent les trois meilleures équipes sur un thème particulier (présentation orale, thème du sujet, engagement vers le grand public etc). Cette année, l’équipe a été nominée deux fois, pour le meilleur sujet sur le thème “Manufacturing” et pour la meilleure “Basic part”.
  • Prix : les prix identifient le meilleur projet de l’année sur un aspect précis. Cette année, l’équipe a obtenu le prix de la “best basic part” pour la plateforme protéique Cerberus. Cette plateforme permet la fixation d’un large panel de molécules organiques ou inorganiques sur de la cellulose, permettant ainsi de lui donner de nouvelles propriétés (couleur, fluorescence, magnétisme, conductivité, antibiotique etc etc). Le prix identifie ainsi Cerberus comme la meilleure construction de cette année.
Ces résultats place l’équipe IGEM Toulouse 2018 à la 9e position de leur catégorie sur les 191 équipes participantes.

iGEM Toulouse 2017

Croc'n Cholera

C’est une première dans l’aventure iGEM, des étudiants de l’INSA Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier sont rejoints par deux étudiants de l’INSA Lyon pour participer à ce concours international de biologie synthétique, de brillante renommée.

Avec une nouvelle médaille d’or, le prix du meilleur projet dans la catégorie “Information processing”, le prix du meilleur “design appliqué” ainsi que leurs nominations dans six autres catégories, l’équipe INSA-UPS France a obtenu des résultats exceptionnels au concours iGEM 2017 !

igem toulouse 2017

iGEM Toulouse 2016

Paleotilis

L’équipe iGEM Toulouse 2016 revient avec un projet innovant pour conserver les peintures de la grotte de Lascaux. L’équipe est composée de 8 étudiantes issues de l’INSA de Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier. L’équipe s’intéresse au problème de détérioration des peintures de la grotte de Lascaux. En effet, depuis son ouverture au public, elle est victime de nombreux champignons et bactéries qui attaquent les fresques et menacent de faire disparaître ce célèbre héritage classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. De nombreux traitements ont été appliqués, mais le problème persiste.

L’équipe iGEM Toulouse souhaite utiliser une nouvelle approche pour lutter contre ces micro-organismes. L’idée est de proposer une solution biologique qui consiste à modifier la bactérie Bacillus subtilis, déjà présente dans la grotte. Dans un premier temps, la capacité de prédation de la bactérie sera stimulée afin qu’elle se nourrisse des bactéries néfastes pour la grotte. Ces bactéries vivent en communauté avec des champignons colorés, permettant à Bacillus subtilis de cibler ces champignons et de produire des antifongiques. L’objectif visé est de rééquilibrer l’écosystème de la grotte en faveur de bactéries inoffensives pour les peintures. Ce projet est une preuve de concept réalisée en laboratoire, avec un travail sur le contrôle de la bactérie, et une recherche poussée sur l’éthique. L’équipe a été récompensée d’une médaille d’or.

iGEM Toulouse 2015

ApiColi

Pour la troisième année consécutive, l’équipe iGEM Toulouse a gagné la médaille d’or au Giant Jamboree de Boston ! L’équipe a également été nominée pour le Prix Spécial du Meilleur Design Appliqué.

Les 11 étudiants de l’équipe iGEM 2015 ont baptisé leur projet  ApiColi.

Ce projet consiste en la mise en place d’une preuve de concept visant à combattre le Varroa destructor, parasite des abeilles productrices de miel. Ce parasite constitue en effet un des acteurs majeurs du déclin des abeilles dans le monde. La santé des abeilles est aujourd’hui devenue préoccupante, tant elles représentent un élément essentiel à l’équilibre de notre écosystème grâce à leur travail de pollinisation. S’il y a beaucoup de communications autour de l’effet nocif des pesticides sur les abeilles, peu de gens, en dehors des apiculteurs, ont entendu parler du varroa. De la même façon que la tique pour l’homme, le varroa se fixe sur l’abeille adulte ou sur la larve et se nourrit de son hémolymphe (équivalent du sang chez l’abeille). Ce faisant le parasite affaiblit les abeilles et leur transmet divers virus.

iGEM Toulouse 2014

SubtiTree

L’équipe iGEM Toulouse 2014 a obtenu une médaille d’or et a reçu le prix de la meilleure approche expérimentale à la compétition « International Genetically Engineered Machine » (iGEM) organisée par l’université du MIT, à Boston.

L’équipe toulousaine, composée de 11 étudiants de l’INSA Toulouse (4ème année) et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier (Master 1 MABS), a présenté le projet de recherche SubtiTree, pour protéger les platanes du champignon invasif, le chancre coloré. 

Le projet : trouver une alternative biologique innovante pour lutter contre l’invasion de ce champignon dévastateur, en utilisant un procédé de biologie synthétique. La bactérie développée par les étudiants peut cibler le champignon et produire différents fongicides afin de le détruire.

Ce projet émerge dans un contexte ambitieux puisque depuis quelques années, les 42 000 platanes du Canal du Midi sont touchés par cette maladie. Actuellement, pour limiter la propagation, les arbres sont abattus (déjà 900 platanes concernés). C’est une solution coûteuse et destructive pour le Canal du Midi, classé depuis 1996 au patrimoine mondial de l’UNESCO.

iGEM Toulouse 2013

E. Calculus Project

En 2013,  le projet « E. Calculus » permettait à l’équipe de Toulouse de remporter sa première médaille d’or au concours iGEM grâce à leur projet visant à construire un calculateur binaire à partir d’organismes vivants. Leur travail a consisté à concevoir puis construire les « biobriques », qui, une fois assemblées, pouvaient produire un calculateur entièrement bactérien. Ils ont ainsi montré que la bactérie échappait à sa propre logique, et qu’il était possible d’introduire des éléments de régulation artificielle au sein d’un organisme vivant.